La gestion des infrastructures hospitalières publiques laisse
à désirer. Le tableau que l’état de ces infrastructures nous offre est capable de
pousser l’ire de toute personne au summum. Des murs lézardés, des escaliers vétustes, des toilettes mal entretenues, des ascenseurs éternellement aux arrêts, des fresques nées de l’étanchéité du toit trônant un peu partout.
Aussi, L’amateurisme se lit dans l’allocation
des locaux. A l’hôpital national Donka, Les
services de traumatologie sont installés au 4e étage de l’ancien
bloc d’immeuble. C’est aux patients de trouver les moyens d’y accéder avec ou
sans béquilles. Les ascenseurs étant hors service, les garçons de salles et les brancardiers se sont transformés en
porteurs à mains nues ou avec des brancards moyennant payement d’une somme
d’argent qui équivaut parfois à celle indiquée pour la consultation.
Dans le second bloc d’immeuble du même hôpital, les cages d’escaliers sont utilisées à tour de rôle et rien
n’est fait pour qu’elles soient
éclairées de nuit même quand le rarissime courant électrique est là. La
responsabilité du directeur de l’hôpital
restant engagé en cas d’accident si la loi est appliquée. Ce qui n’est jamais
le cas parce qu’il n’y a pas eu de
plainte par manque d’information des victimes ou le procureur n’a pas jugé
utile de déclencher l’action publique consacrant ainsi l’impunité.
Il est temps que nous mettions de coté l’amateurisme,la mauvaise répartition des ressources et les passations de
marchés publics où les bénéficiaires des œuvres ne sont jamais consultés.
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