vendredi 6 septembre 2013

Qui pour gerer nos hopitaux?


La gestion des infrastructures hospitalières publiques laisse à désirer. Le tableau que l’état de ces infrastructures nous offre est capable de pousser l’ire de toute personne au summum. Des murs lézardés,  des escaliers vétustes, des toilettes mal entretenues, des ascenseurs éternellement aux arrêts, des fresques nées de l’étanchéité du toit trônant un peu partout.
Aussi, L’amateurisme se lit dans l’allocation des locaux. A l’hôpital national Donka, Les services de traumatologie sont installés au 4e étage de l’ancien bloc d’immeuble. C’est aux patients de trouver les moyens d’y accéder avec ou sans béquilles. Les ascenseurs étant hors service, les garçons de salles et les brancardiers se sont transformés en porteurs à mains nues ou avec des brancards moyennant payement d’une somme d’argent qui équivaut parfois à celle indiquée pour la consultation.
Dans le second bloc d’immeuble du même hôpital, les cages d’escaliers sont utilisées à tour de rôle et rien n’est fait pour qu’elles  soient éclairées de nuit même quand le rarissime courant électrique est là. La responsabilité du directeur  de l’hôpital restant engagé en cas d’accident si la loi est appliquée. Ce qui n’est jamais le cas  parce qu’il n’y a pas eu de plainte par manque d’information des victimes ou le procureur n’a pas jugé utile de déclencher l’action publique consacrant ainsi l’impunité.
Il est temps que nous mettions de coté l’amateurisme,la mauvaise répartition des ressources et les passations de marchés publics où les bénéficiaires des œuvres ne sont jamais consultés.



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